1ères impressions avec le Canon EOS R
Canon vient de sortir un nouvel appareil. Il s’agit du premier hybride plein format de la marque. Le Canon EOS R.
Je l’ai pris en main une semaine à l’occasion d’un road trip photos en Ecosse. Petit test et mes impressions.
Prise en main du Canon EOS R : très bien à quelques détails près
Cet appareil tient vraiment bien en main. Il est compact et offre tout de même une belle poignée avec un revêtement agréable.
Le viseur est correct. Cela reste loin du confort d’un viseur optique, mais on peut s’y faire facilement dans le cadre d’une pratique photo occasionnelle ou loisirs.
Ma première difficulté fut de régler la luminosité du viseur selon la luminance de la scène photographiée. Selon la lumière changeante, je le trouvais par moment soit trop lumineux, soit trop sombre.
Autant il est possible d’avoir ce réglage en raccourci dans le menu personnalisé, autant j’aurai apprécié avoir la possibilité d’affecter ce réglage à un bouton (cela est possible pour la luminosité de l’écran arrière, mais pas pour le viseur).
Equipé d’un petit 24 mm f/2,8 fixe de 1ère génération (non stabilisé), l’appareil était d’une légèreté sans pareil. Grand confort à ce niveau la, même au bout d’une grosse journée.
Il y a suffisamment de boutons sur l’appareil pour paramétrer l’appareil au mieux. Personnellement, je trouve la molette mode très bien fichue. Elle est dans le même esprit que celle de mon 1DX II, donc pour moi, pas de problème. Ceux qui utilisent une molette classique de mode seront peut-être un peu dérouté au début.
Un petit grief : les boutons AF ON, mémo d’expo et sélection des collimateurs sont très proches les uns des autres. Confusion fréquente les premiers jours d’utilisation !
Le pire est le bouton AF ON qui s’active facilement lorsqu’on joue de la molette arrière, ou alors tout simplement en tenant l’appareil avec le pouce reposant sur l’épaule arrière droite.
Ayant affecté ce bouton à la fonctionnalité « one shot<->servo », il n’était pas rare de me retrouver aléatoirement dans l’un ou l’autre des modes…
J’aurai aimé que le bouton « lock » permette de neutraliser ces différents boutons ( pas juste la touch bar et les molettes).
L’absence de joystick physique ne m’a pas trop dérangé en position classique « paysage ». Le déplacement des collimateurs avec le doigt étant assez efficace et relativement précis. L’usage du PAD est aussi possible, mais c’est trop lent à mon goût.
En position portrait (tenue verticale) c’est malheureusement beaucoup plus compliqué. L’utilisation du joystick virtuel est très peu aisée, le déplacement des collimateurs difficile et pénible. Ici guère d’autre solution que d’utiliser le PAD. On est très loin d’une bonne ergonomie dans cette position. Cela m’a été d’autant plus difficile que je suis habitué aux doubles commandes sur le 1DX II avec son grip intégré.
L’utilisation des automatismes (reconnaissance faciale – à priori très efficace) pourra éventuellement aussi être une solution pour les portraits.
A noter qu’affecter le PAD au déplacement des collimateurs fait perdre 4 boutons personnalisables. Dommage…
A noter quelques frizz de temps en temps sur l’écran arrière lors du déplacement des collimateurs (le collimateur ne semblait plus répondre au doigt – cela m’est arrivé 3 fois…).
J’ai aussi trouvé le déplacement des collimateurs moins nerveux que sur l’EOS M50 (peut-être parce qu’ils sont beaucoup plus nombreux ?)
Travaillant avec l’oeil gauche, j’utilise la main gauche (et donc le pouce gauche) pour le déplacement des collimateurs. Cela m’oblige de lâcher la main qui supporte l’objectif (pas bien méchant pour un 24 mm, mais cela est très gênant avec une optique lourde comme un 70-200).
Il est bien bien sûr possible d’utiliser la partie droite de l’écran avec le pouce droit. A essayer selon chacun…
L’écran arrière est très agréable, orientable à souhait. Le tactile est sans faute et l’ergonomie des menus parfaite.
Dernier mot sur la touch bar : pas assez précise à mon sens, je ne l’ai pas vraiment utilisée. J’ai restreins son utilisation en mode lecture au classement et à la protection des photos. En mode photo, à ce jour, pas ou peu utilisée. Peut-être est-ce aussi seulement un manque de pratique.
En résumé, sur un plan ergonomie et confort d’usage, l’EOS R est un plein format dans un boitier compact et léger tenant bien en main. Il est juste génial avec une optique fixe.
Personnalisable à souhait, il offre un agréable confort au quotidien. Il est possible de l’utiliser quasiment qu’en mode tactile, ou alors juste avec les boutons. C’est vraiment selon les préférences de chacun.
Dans les petits points négatifs, le positionnement des boutons sur l’épaule arrière droite, en particulier le bouton AF ON…
La prise en main en position « portrait » est aussi très loin d’être parfaite (choix et déplacement des collimateurs). La compacité n’excuse pas tout. Faites donc bien attention à ce point si vous utilisez souvent votre appareil en position verticale.
Qualité d’image du Canon EOS R : toujours du très bon !
Je n’ai pas eu la chance d’essayer le 24-105 RF en Ecosse, celui-ci n’ayant pas été encore disponible.
En attendant sa disponibilité, j’ai fait le choix d’une optique fixe de 24 mm (V1 sortie je crois en 1988 – il ne s’agit même pas de la version stabilisée sortie en 2012). Celle-ci était vieille et n’a sûrement pas permis de sortir toute la qualité du capteur Canon. Ceci étant dit, j’étais très satisfait du rendu des images.
Une qualité de fichier similaire à la série des 5D, donc que du tout bon, notamment en matière de chromie et de rendu.
Beaucoup de photos ayant été prises dans des conditions de lumière/météo très difficiles (brouillard, pluie…), j’ai fait le choix du RAW pour faciliter le post-traitement.
Je suis toutefois resté impressionné par la qualité des JPEG. Avec une photo correctement exposée et une bonne balance des blancs, aucune retouche nécessaire. C’est vraiment de l’excellence.
La balance des blancs, classique, offre un paramétrage automatique avec 2 options (priorité ambiance ou fidèle).
Je fus aussi très agréablement surpris par la montée en Iso. Très bien gérée jusqu’à 3200, sans trop de lissage, même jusqu’à 12800 ISO.
Ces derniers sont, en mode automatique, entièrement paramétrables (plage d’utilisation, vitesse d’obturation minimale selon la distance focale de l’objectif pouvant être ajustée, vitesse manuelle).
Exposition
Ici aussi pas grand chose à dire. Canon maîtrise tout cela et ça expose plutôt (très) bien et juste. RAS.
Comme d’habitude, pour parfaire l’exposition, le boitier propose la correction auto de luminosité et la priorité hautes lumières.
Connectivité : J’adore !
Grâce au Bluetooth, il est maintenant possible d’accéder directement à ses images depuis son IPAD, sans avoir à toucher l’appareil photo. C’est simple et fichtrement efficace. On peut sélectionner, télécharger les images ou alors commander l’appareil à distance. Le bluetooth s’occupe de tout en activant le réseau wifi automatiquement (aucun paramétrage à ce niveau).
Dans le même esprit, transmettre ses photos sur un Cloud du type Google drive est super pratique (soit en utilisant un réseau wifi local ou un partage de connection avec son téléphone).
Autofocus du Canon EOS R : un sans faute ?
Au quotidien, une mise au point très rapide et efficace, peut importe le manque de lumière ou de contraste sur le sujet.
Ça accroche ou certains Reflex tirent la langue.
Même constat avec cet appareil monté d’un 50 f/1,4 et un 85 f/1,8. Même aux plus grandes ouvertures, une précision sans faute !
J’ai réalisé quelques portraits en mode automatique « détection de l’oeil » : résultat bluffant, surtout à f/1.8 (disponible uniquement en mode one shot).
Je n’ai pas encore trop testé l’autofocus sur des sujets difficiles (mouvements très rapides). A suivre.
A noter la présence de collimateurs sur l’intégralité de la surface du viseur…cela change des Reflex. Maintenant pour moi qui utilise souvent encore la bonne vieille méthode cadrage/recadrage, cela ne m’est pas forcément indispensable.
J’ai aussi beaucoup apprécié le mode (entièrement) silencieux du Canon EOS R (disponible uniquement en mode vue par vue).
Viseur du Canon EOS R : peut mieux faire !
Au niveau du viseur, une petite latence se fait sentir quand la lumière se fait très rare. Le viseur électronique montre ici ses limites. Aucun soucis quand la lumière est là.
Dans le même esprit, je déconseille un viseur électronique pour ceux qui pratiquent la photo sportive (avec un balaiement rapide de scènes). Trop de latence dans ces cas.
Idem pour ceux qui passent de nombreuses heures derrières leur appareil. Le viseur optique reste bien plus agréable, surtout en plein soleil et/ou avec des scènes à forts contrastes.
Viseur optique ou numérique, il est impératif de tester les deux et de choisir en fonction de sa propre sensibilité et de ses besoins.
Pour autant, ce viseur qui montre réellement l’image que l’on va prendre, a l’avantage de permettre de trouver facilement la parfaite exposition quand la scène est compliquée. Arrières plans lumineux, forts contrastes, luminosités changeantes sont souvent des pièges pour la cellule et/ou le photographe.
Avec l’EOS R, il est bien sûr possible de faire aussi apparaitre l’histogramme dans le viseur.
Il est également possible de visualiser sa photo dans le viseur après le déclenchement, afin de valider immédiatement celle-ci, sans quitter l’oeil du viseur.
En pratique, cela se traduit par beaucoup moins de déchets. Avec un hybride, la première photo est (presque) toujours la bonne. Difficile de rater sa prise de vue !
Parfait pour les débutants qui pourront se concentrer sur la composition de leurs images.
En conclusion, un viseur classique, relativement confortable en usage loisirs, offrant en règle général un bon contraste et un bon rendu des couleurs (selon la lumière de la scène). Sans plus. Les 3,69 millions de points (1280×960) ne m’ont pas plus impressionnés que cela…
On est encore loin des viseurs optiques.
Avec quelles optiques ? Le paradoxe de Canon et de son système RF
Le plus grand paradoxe du système RF ? La taille des optiques pour un boitier compact et léger.
Personnellement, j’ai attendu le Canon EOS R longtemps. Je voulais en second boiter un plein format léger et compact, sans compromis sur la qualité d’image.
Autant les optiques RF sont magnifiques (et techniquement bluffantes), autant elles sont à mon sens trop lourdes et encombrantes.
Le RF 24-105 f/4 passe bien. idéal pour du reportage en journée. Le range est sympa. La qualité optique au top. la stabilisation est super efficace en photo et en vidéo. En zoomant, le bokeh obtenu est très agréable, malgré une ouverture relativement modeste.
J’attends le RF 35 mm f/1,8 qui sera surement l’optique qui sera vissée en permanence pour mes photos loisirs du quotidien.
Mais pour le reste…
Quitte à utiliser des optiques lourdes, je préfère encore utiliser un boitier en phase avec celles-ci.
Je m’explique : un boitier forme un couple avec son optique.
Si cette dernière est trop lourde par rapport au boitier, vous aurez un « combo » déséquilibrée qui piquera du nez. C’est exactement ce qui se passe quand je mets, avec la bague d’adaptation, mon 24-70 f2.8 sur l’EOS R. C’est pas agréable car pas équilibré (au final surtout à cause de la bague). Je n’ai pas essayé le nouvel 28-70 (qui doit être une bombe), mais une optique de presque 1,5kg sur un boiter de 600g ne donnera à mon sens rien de bon (en matière de confort je m’entends, pas de performance). Même muni d’un grip, cela est -totalement- déséquilibrée et excessivement trop louuuurd !
On part d’un système qui se veut léger (c’est le concept même d’un hybride), mais qui au final devient lourd et encombrant…Cherchez l’erreur.
Pour moi, les optiques idéales sur l’EOS R ne devraient pas dépasser les 600/700g…
A ce jour, j’ai fait le choix de l’utiliser avec des optiques fixes (24, 50, 85, 100mm) via la bague d’adaptation…ce n’est que du bonheur. J’attends impatiemment le RF 35 mm f/1,8 stabilisé.
Quand j’ai besoin de polyvalence, c’est le 24-105 f/4 que j’utilise.
Quand j’ai besoin de polyvalence et du meilleur, et avec des conditions difficiles —> 1DX II + 24-70 f2.8.
Vidéo du Canon EOS R : Pour moi, c’est oui !
Oui, le Canon EOS R tourne en 4K (25 fps et pas en 50 fps). Oui, il croppe l’image avec un coefficient de X 1,7. Oui, il ne filme pas en 120 fps en Full HD.
Est-ce grave pour autant ? Selon la planète internet c’est juste horrible, calamiteux, désastreux.
Personnellement, je ne suis pas vraiment de cet avis.
Selon ce que vous allez filmer, un crop peut aussi être interessant (rappelez vous qu’historiquement le cinéma était plus proche du 35 mm que du 20 mm).
Une focale plus longue permettra également d’offrir plus de bokeh en arrière-plan, vous rapprochera de votre sujet etc.
Les vidéastes de paysages iront donc chez Sony. Les autres décideront en fonction de leurs réels besoins.
J’oubliais, je ne filme presque jamais en 4K (mais je dois être le seul au monde) car personne ne me le demande.
Personnellement, je n’y vois que peu d’intérêts : pouvoir réaliser 2 plans avec la même caméra (un plan large et un plan serré sans perte de qualité), réaliser quelques effets, gagner en piqué d’image (en filmant en 4K pour reconvertir en Full HD). C’est donc du ponctuel.
Les inconvénients sont aussi nombreux (poids des fichiers, stockage, manipulation…).
De mon côté, pour mes besoins, le crop ne m’a encore jamais vraiment gêné au quotidien pour du clip Corporate (surtout sur un plein format qui propose de base un champ de vision bien plus élargie qu’un APS-C).
4K en 25 fps ou 50 fps, crop ou pas crop, choisissez votre matériel en fonction de vos besoins réels et non en fonction d’avis de Geek 😉
A mon avis, les nombreux geek fan de spécificités techniques devraient d’abord réfléchir à composition, lumière, histoire, émotion de leurs visuels…au lieu de s’acharner sur des chiffres.
Si une vidéo (ou une image) se résume à une discussion technique sur la taille des pixels…c’est qu’on est forcément passé à côté de quelque chose dans sa réalisation 😉
Canon a également fait le choix de bien séparer le mode photo et vidéo (un appui sur la touche mode + info est nécessaire). Il en résulte la possibilité de personnaliser son boitier exactement comme on le souhaite dans les 2 modes.
Parfait à mon sens.
Tout ceci étant dit, le Canon offre un autofocus hyper performant, un écran orientable, une dalle tactile hyper réactive, une prise casque, une prise micro, une prise HDMI, une très bonne prise en main, de superbes optiques, des batteries performantes, une fiabilité de marque qui a fait ses preuves, une qualité d’image tellement bonne que je n’ai même pas besoin de m’embêter avec du LOG*, des LUTS de conversion etc.
Personnellement, quand j’arrive à avoir du bon et du bien rapidement, je ne m’en prive pas 😉 A chacun donc de décider…
* Le Canon EOS R possède un mode Log et HDR…
En conclusion
Mon Canon 1DX II reste mon boîtier de référence. Il sait tout faire et il sait très bien le faire. C’est celui que je prends quand ça compte « pour de vrai ».
Par contre, il pèse le poids d’un âne mort et donc je ne l’utilise que pour mon activité PRO.
Le Canon EOS R est un boitier que je découvre et que j’ai acheté pour une simple raison : je voulais depuis longtemps un second boîtier plein format compact, léger, très performant. A ce niveau là, c’est du tout bon. Il remplace mon 5dsr qui était dépassé en matière vidéo (pas de prise casque, pas de Full HD en 50 FPS..).
Ses 50 millions de pixels ne devraient pas trop me manquer (30 millions pour le Canon EOS R ce qui est déjà très bien et plus que suffisant).
Petit regret et incompréhension toutefois vis à vis de la gamme actuelle des optiques RF à cause de leurs encombrements et de leurs poids (50 mm et 28-70).
Sur le plan photo, j’ai toujours aimé la série des 5D pour leurs qualités d’images et leurs rendus . Je retrouve cette même qualité sur l’EOS R.
Sur un plan vidéo, j’ai un outil efficace qui me permet de produire de belles choses facilement et rapidement et qui ne me casse pas le dos quand je l’utilise à main levée.
En bref, le Canon EOS R est pour moi un boîtier performant, agréable et ludique à utiliser. Il sera parfait en second boitier, que cela soit pour de la photo ou de la vidéo. Le tout à la condition de le coupler à des optiques légères.
Seul bémol qui pour moi ne peut en faire un boitier principal au jour d’aujourd’hui : le viseur électronique et (malgré tout) une ergonomie loin d’un boîtier PRO (en particulier en position verticale avec l’absence d’un joystick physique pour le déplacement des collimateurs).
Ce viseur électronique reste nettement moins confortable qu’un viseur optique dans le cas d’une pratique importante.
La manipulation conjointe de la main gauche pour tenir l’optique (et/ou jouer avec la bague de MAP, de zoom) avec le déplacement des collimateurs est impossible avec des optiques lourdes. Cela me fait même un peu perdre de l’intérêt pour cette nouvelle bague personnalisable que propose les nouvelles optiques RF. Pour moi, la main gauche ne devrait être quasi pas nécessaire pour régler son boîtier. Elle est « dédiée » à l’objectif. Jongler entre les deux positions n’est vraiment pas pratique.
Pour un usage loisir et/ou occasionnel, pourquoi pas, mais pas en usage PRO quotidien. Pas en usage intensif et rapide.
Je ne vais pas non plus apprécier le Canon EOS R avec des optiques lourdes (gros déséquilibre).
Pour moi, le Canon EOS R est un parfait petit boîtier backup et loisirs pour de la photo « tranquille ». Il offre une grande qualité d’image.
Il sera aussi top pour la vidéo, en particulier pour sa légèreté. En usage pro ou loisirs.
Pour finir, sachez que je cherche avant tout qualité d’image, colorimétrie, facilité d’usage, ergonomie et fiabilité dans mon matériel. Pour le reste, et c’est le plus important, c’est le travail de composition et de création qui fera la différence. Peut importe le matériel, l’outil ou la marque utilisée.
Si maintenant le Canon EOS R vous parait trop cher, encore trop lourd, et que le plein format n’est pas forcément nécessaire, n’hésitez pas à étudier son petit frère, le Canon EOS M50. Un mini Reflex très performant à prix tout doux.
A lire ou à relire :
Quel appareil photo pour faire de belles images ?
Un appareil pour voyager léger
Canon EOS R : A découvrir sur le site de Canon
NB : compression des photos avec Lightroom sur la base de 75 % et une résolution de 1000px.
Bravo pour ce compte rendu assez complet ….
Un plaisir pour ce partage 🙂
Merci pour ton test joliement illustré. N’hesite pas a poster une mise à jour quand tu auras utilisé le R sur des sujets qui bougent. Vu que tu possedes le 1D-X 2 t’on avis n’en sera que plus interressant!
Merci pour ton passage ! Je n’y manquerai pas 😉
Ha ben voila un joli test du Canon R!
Enfin on voit des images réalisées de qualité, dans des conditions météos difficiles.
Ce qui permet de dire, là-bas la lumière est pas facile donc ça passe et l’appareil prend une douche une fois sur trois et cela ne t’as pas embêté (par contre le 24…)
On entend de tout sur le net, Banding extrême.. ect… bref souvent du négatif comme à la sortie du 6dmkii.
Perso je l’ai essayé quoi 2 heures, c’etait pas mal j’ai juste trouvé le touch af lent et pas précis mais c’est peut-être une histoire d’habitude. L’af pompait sur des sujet blancs… as-tu eu ce problème?
Perso, j’aime bien l’écran Orientable qui est pour moi un plus, la prise en main. Comme toi, j’ai trouvé le af’on mal placé. L’EVF est pas trop mal mais très contrasté. L’ecran Arrière est top bien défini.
J’attend avec impatience une mise à jour firmware pour voir les petits soucis partir car j’hésite encore à l’acheter… mon 5dii commence à m’iriter 🙂
A bientôt !
Bonjour Alain,
Merci pour ta participation. Je n’ai pas vraiment noté de faiblesses au niveau de l’AF, que cela soit sur des sujets blancs ou autres. Au contraire, je le trouve particulièrement accrocheur et fiable. Attention tout de même, il ne faut pas espérer un AF de compétition comme celui du 1DX (un boîtier 3 x plus cher), et tous les AF ont leurs limites. Vouloir faire une MAP sur un mur entièrement blanc fera immanquablement pomper l’AF, que cela soit avec un EOS R ou un 1DX.
C’est un piège dans lequel tombe systématiquement les débutants en photo lors de mes formations, lorsque je leur demande de photographier un carton blanc plein cadre. La bonne vieille méthode cadrage/recadrage peut encore bien servir 😉
Hello,
Merci du passage 😉
Je suis toujours entrain d’hésiter entre un A7iii tant vénérer par mes potes photographes et entre le Eos R ou le 5d4… je suis pas sorti de l’auberge.
J’ai tous les peines du monde à faire un choix. Entre ceux qui me disent que le 5d4 a eux des problèmes de capteur et qu’il est moyen, ceux qui m’en dise du bien et qu’il est formidable. A ceux qui me dise que l’A7iii c’est le top du top et permet d’avoir l’is partout avec une dynamique de dingue, et ceux qui me disent direct que l’eos R c’est une daube sans nom sans l’avoir essayer et ses articles qui disent qu’après 2il t’as dû Colors Banding catastrophique sur les images non du R… parce que c’est un mirroless, ceux qui disent que le 6dii vaut mieux que le R parce que c’edt Le meilleur reflex du moment et ceux qui disent que c’est une catastrophe et un capteur de 1990… je comprend plus rien moi qui n’est pas changé d’appareil depuis bientôt 9 ans. Le R paraît bien pourtant, et ta démonstration le montre assez bien. Tu l’as même acheté ! Ça veut dire que ça doit vraiment un bon appareil. Pour moi se sera l’appareil principal, celui pour tout faire. Mon budget est petit est c’est la première fois que je vais investir autant cette année pour renouveler mon appareil. J’ai pas envie de me planter et je dois dire que j’aime trop la colorimétrie Canon pour partir chez Sony.
😉
Prenons alors le problème à l’envers…achète ton appareil en fonction de tes véritables besoins, attentes et usages et non en fonction de spécificités techniques et de tes potes…Je pense à vrai dire qu’il est impossible en 2018 d’acheter un mauvais appareil, que cela soit chez Canon, Sony ou ailleurs…
Par contre chaque modèle est un peu typé (vidéo, paysage, street, action…).
Achète ton appareil en fonction de ce que tu cherches avant tout, et des faiblesses que tu rencontres aujourd’hui avec ton boitier actuel (le but d’un nouveau boîtier est de faire mieux que le précédent avec ses lacunes clairement identifiées en fonction de ta pratique photo).
Qualité d’image, fiabilité, ergonomie, revente facile ? Reste chez Canon. Tu es geek et fais beaucoup de vidéos ? Va chez Sony (c’est un peu caricatural, je sais…).
De quoi as-tu vraiment besoin ?
Penses-aussi à la gamme d’optiques que propose le fabricant. Un boîtier se change, les optiques se gardent…
Je pense aussi que la gamme des 5D fait partie de la plus belle série de Canon. Les 5D ont toujours été de superbes boîtiers (pour en avoir eu plusieurs…). Après, il est vrai que personnellement je ne prendrai pas un EOS R en boitier principal, cela est certain. Mais j’ai un autre usage et probablement d’autres attentes que toi… Il faut trouver chaussure à ton pied 😉
Maintenant, j’ai un 5dii.
Il a bien vécu de sa sortie, j’ai fait quleques reportages avec, des voyages, ect… Son capteur m’irait encore mais son af m’ennuie par son imprécision et le gros clac d son miroir m’a vallu quelques fois des remontrances 🙂
Aujourd’hui, ce qui me plairait c’est un appareil plus léger, et avec un écran orientable (c’est con mais c’est tellement agréable suivant ce que tu fais), donc effectivement ça enlève le 5d4 (mais bon on peut eventuellement se connecter sur le téléphone). J’aime la colorimétrie Canon donc le Sony c’est vraiment celui que je retiens le moins. J’aime le paysage, le promenade comme tu l’as peut-être vu sur mon blog. La légèreté est un plus mais le 6dii et le R sont léger :-). J’apprecie Sur le R la possibilité d’avoir un système qui permet facilement de mettre des objectif tierce ou FD éventuellement et surtout de ne pas avoir de back ou front focus. Car le 5dii m’en a servi sur un plateau pendant des années. Reste que le 6dii a un af vraiment pas mal 🙂 Bref, je suis mal barré :-))))
A te lire le choix est quand même presque fait 😉
Pour de la photo promenade et la discrétion le Canon EOS R est parfait. Pour ta pratique photo, l’AF sera au rendez-vous, sans aucun problème ! Reste à adopter le viseur numérique qui est malgré tout loin du confort de l’optique (selon les conditions de lumière). Ceci dit, il apporte aussi une facilité d’exposition quand c’est compliqué….Tiens nous au courant sur ta décision 🙂
Bonjour ,
L’amateur à peine éclairé que je suis, reste toujours dubitatif en lisant d’un coté les conclusions techniques un chouia négatives sur certain appareils de la part de certain sites web spécialisés (dont Les Numériques que je j’aime beaucoup) d’un coté, et la qualité des photos prises par des pro ou non avec ces mêmes appareils même en situation difficile . L’exemple le plus frappant selon moi concernait l’ excellant 6dmark2 . Entre les critiques lues à sa sortie en juin 2017 et la superbe qualité des clichés de studio et d’extérieur vu depuis sur 500px ou Flickr (ou d’autres) , il y avait de quoi s’interroger sur la pertinence de lire à l’époque les comptes rendus techniques de tel ou tel site spécialisé. Je me fais cette même réflexion avec cet eos R . Aurait-il été possible d’avoir de meilleures photos que celles présentées ici sur l’Ecosse avec un A7R , un 5dm4 ou le meilleur des Nikon ? Franchement ? J’ai beaucoup aimé l’idée exprimée ici selon laquelle il est quand même difficile en 2018/2019 d’acheté un mauvais appareil (de cette catégorie en tout cas) . J’ai aimé également que l’on rappelle ici dans les commentaires que l’usage devrait primer sur la marque . Le seul hic c’est que les « tout débutants » avant de choisir leur premier APN , n’ont pas vraiment d’idées précises sur les usages futurs qu’ils feront de leur appareil . J’ai préféré également (décidément…) , vos premières impressions dans la vie réelle livrées ici , aux précisions techniques que peu de photographes ,amateurs en tout cas, peuvent lire et apprécier ailleurs , même si je reconnais leur utilité pour les « pro » les « geeks » et les « super experts ». Bonne année 2019!
Bonjour et merci pour ce commentaire fort pertinent 😉
Je pense aussi qu’il existe (trop souvent) un gouffre entre certains tests et la véritable utilisation terrain de nos appareils.
Les essais que nous lisons sur le net sont souvent uniquement technique. De fait, ils ne sont que trop rarement réalisés par des photographes avec une réelle approche utilisateur.
Il est vrai que pour un débutant l’acquisition d’un appareil n’est pas simple.
La seule chose que j’ai remarqué à travers mes formations, c’est que les débutants possédant un appareil Canon sont souvent très rapidement à l’aise avec leur boitier. Vient ensuite les utilisateurs de Nikon.
Je remarque beaucoup plus de balbutiements et de tatonnements avec les utilisateurs d’autres marques comme Sony ou Olympus, ou le débutant se perd dans les fonctionnalités de son appareil.
Chaque appareil est techniquement bon, mais encore faut-il être à l’aise avec celui-ci. C’est finalement le plus important quand on débute. Après quelques années de pratique, il sera facile le cas échéant de monter en gamme avec un boîtier qui répondra aux manques constatés.
Très belle année 2019 à vous aussi 🙂
Bonjour,
Très complet ce test ! J’ai déjà trouvé pas mal de réponse à mes questions.
Mais je suis encore en plein doute concernant un point. Je fais souvent de la photo dans des lieux assez sombres avec peu de recule. Quel objectif grand angle serait le plus adapté à cette pratique pour l’Eos R ?
Merci d’avance !
Bonjour !
En monture RF, le 35 mm sera parfait. Il ouvre bien grand (f/1,8), dispose d’une stabilisation, est léger, pas encombrant, discret, pas trop cher et offre une qualité optique de haut vol. La focale de 35 ne déforme pas trop les portraits. Que vouloir de plus ?! S’il fallait vraiment plus large, c’est direction bague d’adaptation avec un 28mm…mais franchement, 35mm, c’est très très polyvalent…